L’exercice reste le même que précédemment : prendre le texte d’un auteur et le transformer pour qu’il ressemble à un texte que l’on aurait pu écrire.
Mais cette fois-ci, l’histoire est modifiée pour devenir une parodie, contrairement aux autres jeux de réécriture où l’histoire était respectée :
Parodie qu’aurait sans aucun doute apprécié son auteur. Ce qui vous donne un indice au passage, l’auteur en question est mort.
Un indice, car comme à chaque fois, je vous laisse deviner de quel auteur et texte il s’agit. Même si pour ce qui concerne l’auteur, il faut bien l’avouer, la tâche n’est pas bien compliquée quand il suffit de lever les yeux pour apercevoir le titre du post.
Le texte d’origine ne devrait pas non plus être bien difficile à trouver. Un texte que j’aime triturer pour je ne sais quelle raison. Je n’en suis pas à mon premier essai, et sans doute cela ne sera pas le dernier. J’ai déjà sévi dans une version plus courte dans délires de mots.
Délires de mots, petites phrases pour grands jeux de mots.
Des phrases pour se griller les neurones, à retourner en tous sens pour en découvrir toutes les saveurs, et se mettre la tête à l’envers.
Passé le régal de la découverte, le deuxième service est encore plus savoureux, en devient même une nécessité. Petites histoires à lire et à relire avec délectation à la lumière des explications.
Mais de cette histoire, je vous en ai également parlé dans deux articles relatant le contexte autour des nouvelles À bras raccourcis et sa suite À couteau tiré.
Et également, une toute petite référence dans le premier volume de mes aventures autour du monde, à retrouver rapidement dans les annexes.
Je n’en parle pas dans chacune de mes histoires, mais le pourcentage est important.
En fait, je crois que cela tourne à l’obsession. Peut-être, sans doute même, cela provient-il d’un traumatisme lors de la petite enfance, à un âge où le par cœur se fait à contre-cœur.
L’écriture vaut mieux qu’une consultation sans doute. Et surtout, cela me permet de vous en faire profiter.
Trêve de bavardages.
Texte réécrit
Le beau couple et la renarde
Deux chamoureux, sur un bracelet perché,
Se rendaient à coups de bécots des hommages,
Une belle renarde jalouse, par le couple alléché,
leur tint à peu près ce langage :
Eh bonjour, les deux tourtereaux,
Que vous êtes jolis ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre badinage,
Se rapporte à votre batifolage,
Et vos chatouilles, à vos papouilles,
Vous êtes les Phénix les plus beaux, et me laissez sans voix.
À ces mots, le beau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa voix à la belle,
Il l’ouvre aussi sec, et laisse tomber son autre soi.
La belle renarde se saisit de la belle,
Car pour la chaire fraîche, ainsi vont ses préférences,
Pas pour les contraires; ainsi sont ses appétences.
La belle renarde dit, mon beau monsieur,
Apprenez à vous méfier des esprits fallacieux,
Car ils vivent aux dépends de ceux qui les écoutent,
Cette leçon vaut bien un concubinage sans doute.
Le jeune au beau corps, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.Gens de la Fontaine
Un dernier indice avant la solution, en admettant que certains n’aient pas encore trouvé, ce dont je doute fromagement.
Une étonnante origine
Quand on est auteur, il faut bien gagner sa vie, car l’écriture ne nourrit que l’esprit et nullement son homme.
Ce texte est tiré de l’un de mes écrits de rédacteur web, copywriter en anglais. Texte que l’on pourra trouver sur l’excellent site Fou de chats, qui comme vous vous en doutez, s’adresse aux amoureux des chats. À tous ceux qui cherchent à faire plaisir ou se faire plaisir avec des cadeaux chats. (cat-arts, mugs, t-shirts, …)
Amoureux des chats qui sont nombreux, car la moitié de la population française est concernée de près ou de pas trop loin.
Le texte que vous venez de lire est extrait de la description d’un produit intitulé le bracelet des charmants chamoureux (deux amoureux qui font chavirer les cœurs), et a été mis à l’honneur dans un article du blog Fou de chats.
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