Volte-face

Horreur à la poste

Couverture Volte-Face

L’agence postale d’un village se transforme en cancanoir, les faits divers y nourrissent les conversations. Un homme intriguant vient troubler l’ennui et nourrir quelques conversations. Il est le second inconnu à l’allure et au comportement étranges à se présenter à l’agence.

Alors que certains viennent pour des affaires de courrier, d’autres vont s’intéresser aux liquidités de la banque postale.

Une histoire à en perdre la tête, où l’on ne sait jamais vraiment ce qui se passe dans la tête des gens.

Lire l’extrait

Acheter sur Amazon
Acheter sur la Fnac
Acheter sur iTunes
Acheter la version PDF

Les fantastiques nouvelles

  • Couverture À bras raccourcis
  • Couverture À couteau tiré
  • Couverture L'eau qui dort
  • couverture l'envers du décor
  • Couverture Grain de sable
  • Couverture Amour éternel
  • couverture À perdre la raison
  • Couverture Volte-Face
  • couverture de Eau bénite – horreur caniculaire
  • Couverture Eau bénite 2 – horreur caniculaire
  • Couverture Eau bénite 3 – horreur caniculaire
  • Couverture Eau bénite 4 – horreur caniculaire
  • Couverture Fantastiques nouvelles – Recueil 1

Extrait

Volte-face

Marie relâche un long soupir d’agacement.
Pourquoi, mais pourquoi grand diable, y a-t-il toujours la queue à la poste ?

Elle gonfle sa poitrine d’air, et partage à nouveau son impatience. Elle souffle sur son énervement aussi fort que si elle balayait d’air des dizaines de bougies, cherchant à les souffler en une fois.

Son agacement se propage aux personnes alentour. Dans la file d’attente, des têtes offusquées se tournent, des regards agacés, irrités, jettent leur désapprobation avec insistance.

En même temps, cela aurait pu être pire, 30 secondes plus tard et j’arrivais après les deux derrière moi.

Marie écarte à peine ses lunettes de soleil, tout juste de quoi y glisser le bout de son pouce, et se gratte le sourcil. Elle repousse ses lunettes en pressant avec vigueur au milieu des montures. Les lunettes s’enfoncent dans sa chair meurtrie.

Elle réajuste son foulard de soie porté comme un voile, cachant à la vue cheveux et oreilles. Une mèche blonde rebelle retourne à l’anonymat sous le foulard.

Marie sort la tête du cortège immobile en direction du guichet.
2, 3, 4. J’espère qu’ils ne vont pas tous mettre 5 minutes.

Juste devant elle, dans la file servant de mouroir aux âmes heureuses, deux femmes la dévisagent. Deux femmes à la jeunesse passée depuis de nombreuses années. Marie les fixe quelques secondes et bat en retraite malgré l’abri de ses lunettes. Leur visage de marbre et leur regard immobile lourd de non-dits ont raison de sa volonté.

Un bourdonnement dans sa tête, léger bruit de fond permanent à peine audible, monte en intensité. Elle pose deux doigts sur chacune de ses tempes. C’est pas le moment, j’ai assez à m’occuper avec les deux de devant.

Acheter sur Amazon
Acheter sur la Fnac
Acheter sur iTunes
Acheter la version PDF