Extrait du livre
À peine un quart d’heure, un long quart d’heure en pleine action, temps qu’il nous aura fallu pour trouver cette personne. Nous sommes rassurés et confortés par la tournure des événements. L’auto-stop se passe comme nous nous le figurions. Le processus n’est pas instantané – sur l’ensemble, nous essuyons de nombreux refus – mais nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Les contacts sont positifs et le résultat encourageant.
Faisant abstraction de notre présence sur l’autoroute, ce premier conducteur, nous permettant de monter à ses côtés, ne se serait pas arrêté pour nous faire monter si nous nous étions trouvés sur le bord de route.
La courte hésitation, en réponse à notre requête, ne lui aurait pas laissé le temps de réagir en pleine conduite.
L’idée de notre compagnie à bord de son véhicule n’aurait pas eu le temps de prendre forme.Ce temps de réflexion sur la route nous aurait laissés bien loin dans son sillon, subissant encore les turbulences de l’air déplacé par son véhicule tandis que nous nous serions transformés en un souvenir évanescent, s’effaçant rapidement.
Le bien-fondé, jusqu’alors supposé, d’accoster les gens, se confirme. Les conducteurs ont le temps de nous jauger, d’oublier, un peu, les a priori engendrés par les apparences physiques.
Étapes précédentes de la transformation du texte prélevé du carnet de voyage, se muant au fil du temps.
Premier jet d’écriture pour le livre se basant sur le texte du blog
Nous n’insistons pas et le sourire toujours aux lèvres nous retournons sur nos pas. Nous trouvons très vite une personne pour nous amener jusqu’à Auxerre Nord.
En à peine 1/4 d’heure, temps qu’il nous aura fallu pour trouver cette personne, nous voilà rassurés sur la tournure des événements. Le stop se passe comme nous l’imaginions. Ce n’est pas instantané, sur l’ensemble on essuie pas mal de refus, mais on ne s’ennuie pas et cela reste plutôt rapide.Une chose est sûre, cette première personne qui nous prend dans sa voiture ne se serait pas arrêtée sur le bord de la route, en faisant abstraction bien évidemment que nous sommes sur une autoroute, étant donné qu’il a réfléchi pour savoir s’il nous prenait ou pas. Ce temps de réflexion sur la route nous aurait laissés bien loin dans son sillon, subissant encore les turbulences de l’air déplacé par son véhicule tandis que nous ne serions déjà plus qu’un souvenir évanescent pour lui.
Déjà à cet instant on voit le bien fondé d’accoster les gens. Ils ont le temps de nous jauger, et de s’arrêter un peu moins sur les apparences physiques que si nous avions été sur le bord d’une route le pouce tendu vers le haut.
Première retranscription du carnet de voyage, à chaud : blog de voyage
En à peine 1/4 d’heure nous voilà rassurés sur la tournure des événements. Le stop se passe comme nous l’imaginions.
Une chose est sûre c’est que cette première personne qui nous a pris dans sa voiture ne se serait pas arrêtée sur le bord de la route, étant donné qu’il a réflichi s’il nous prenait ou pas. Ce temps de réflexion sur la route nous aurait laissés bien loin dans son rétroviseur.
Déjà à cet instant on voit le bien fondé d’accoster les gens. Ils ont le temps de nous jauger, et de s’arrêter un peu moins sur les apparences que si nous avions été sur le bord d’une route le pouce tendu vers le haut. »
Texte initial tiré du carnet de voyage
[jetpack-related-posts]Au bout d’un quart d’heure, nous trouvons un homme qui peut nous déposer au péage d’Auxerre-Nord.